Imaginez un personnage hybride entre la fée clochette et Janis Joplin, et vous obtiendrez Kendra Morris. Chanteuse new yorkaise-fluette-soul-tatouée qui à l’occasion d’une tournée européenne a enchanté le Café de la Danse de Paris, deux soirs consécutifs, et à guichet fermé. Avec sa dégaine hippie chic, ses Rangers, et ses cheveux en bataille, la jeune femme nous a offert un set inspiré, démontrant ainsi à son public français qu’elle n’est pas uniquement la chanteuse des désormais célèbres titres « Concrete Waves » et « Pow » ; mais une artiste à part entière, à la voix puissante et au groove imparable, avec qui il va falloir désormais compter.

A l’occasion de ce live, on a pu découvrir ou redécouvrir les titres de son premier album « Banshee », toujours interprétés low-tempo, ainsi qu’en guise d’unique reprise, un joli clin d’œil à Lou Reed avec « Walk On The Wide Side », réorchestré pour l’occasion façon soul-vintage, à l’image du son de Kendra. Cette dernière citant parmi ses références, le génialissime groupe War, formation emblématique de la funk 70’s, une filiation tout à fait légitime.

Pour ceux qui ont raté la jolie Kendra à Paris, et qui aimerait la voir et l’écouter, petite consolation avec une séance de rattrapage prévue le 20 novembre prochain, au Trianon.

Frankikong, animal à poils et à plumes

Crédit photo : Berengere Wyrzykowski

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